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Saint(e) du jour

Tous les saints du jour

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Articles

  • Saint Benoît-Joseph Labre - Pèlerin, mendiant (+ 1783)

    16 avril, par contact@nominis.cef.fr
    Confesseur de la foi.Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. Illustration: Benoit Labre - Le mendiant de Dieu - Dessin de Alain Crepin - diocèse d'ArrasA 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit: "Dieu vous veut ailleurs." Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant: "Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent. Il est le saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus. Béatifié par Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.Illustration: Benoit-Joseph Labre - Cathédrale de Tréguier (photo envoyée par un internaute)Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF.Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras: "Les couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!" Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit ermite pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité. Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en prière dans les églises. Il mourut âgé de 35 ans, le 16 avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts. ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés. Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'août.- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas. L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ... Saint François Xavier viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation), saint Pierre Fourier, Mère Alix Leclerc et saint Benoît Labre... (basilique Saint Nicolas de Port - 54210)(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale: il "n'est jamais allé en Pologne. Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."- 'Saint Benoit-Joseph Labre, Jour de la canonisation', Œuvres complètes de Paul Verlaine, page 449. Le poète français Paul Verlaine (1844 - 1896) a pu dire de saint Benoît-Joseph Labre: «Saint Benoît-Joseph Labre, la seule gloire française du XVIIIe siècle, mais quelle gloire!» Il lui a consacré ce poème dans son recueil «Souvenirs», inspiré par sa canonisation, le 8 décembre 1881 par le pape Pie IX.À Rome, en 1783, saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d'une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d'un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu'il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence. Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un mercredi saint, près de l'église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
  • Saint Célestin Ier - Pape (43e) de 422 à 432 (+ 432)

    6 avril, par contact@nominis.cef.fr
    Il avait grand souci des responsabilités de sa charge et nous le voyons intervenir auprès des Églises de Gaule, d'Afrique et de Provence. Il soutint Cyrille d'Alexandrie dans son opposition à Nestorius et condamna le patriarche de Constantinople. Le concile d'Ephèse marquera l'affaiblissement de Rome devant Alexandrie. Mais le pape saint Célestin fera toujours rappel de l'autorité romaine en matière doctrinale. (27 juillet au martyrologe romain) À Rome, au cimetière de Priscille, sur la voie Salarienne, en 432, saint Célestin Ier, pape. Désireux de défendre la foi de l'Église et d'étendre ses frontières, il institua, le premier, l'épiscopat en Grande Bretagne et en Irlande et, avec son accord, le Concile d'Éphèse salua, contre Nestorius, la bienheureuse Marie du titre de Mère de Dieu.
  • Sainte Irène - Martyre à Thessalonique, avec Agapé et Chiona (+ 304)

    5 avril, par contact@nominis.cef.fr
    Ce n'était qu'une jeune fille quand éclata la persécution à Salonique. Comme beaucoup d'autres, elle s'enfuit dans la montagne pour se cacher, mais elle se reprocha cette lâcheté et revint à la maison. C'est là qu'elle fut arrêtée. Le juge lui offrit la vie sauve si elle apostasiait. Elle refusa et fut brûlée vive.Illustration: Saintes Irène, Agapé et Chiona.À Thessalonique en Macédoine, l'an 304, sainte Irène, vierge et martyre. Parce qu'elle avait caché les livres saints, malgré l'édit de Dioclétien, et qu'elle refusait de sacrifier aux dieux, le préfet Dulcétius, qui avait déjà fait mourir ses deux sœurs, Agapè et Chionia, donna l'ordre de l'exposer nue au lupanar, puis la fit jeter dans un brasier.
  • Saint Isidore de Séville - Docteur de l’Église - Évêque et confesseur (+ 636)

    4 avril, par contact@nominis.cef.fr
    Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents d'être des barbares(*), avaient adopté l'hérésie arienne et persécutaient les catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints : Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore. A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère ainé, saint Léandre, devenu évêque de Séville, l'élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la conversion des Goths à la vraie foi. Son "Histoire des Goths" nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures. Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu "les Étymologies" (de l'origine des choses) est une encyclopédie qui transmettra aux siècles suivants l'essentiel de la culture antique. C'est à lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance. Il occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux. On le considère aussi comme l'un des initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l'assistance.(*) au sens étymologique du terme, c'est à dire parlant une autre langue que le grec.- Le 18 juin 2008, Benoît XVI a consacré la catéchèse de l'audience générale à Isidore de Séville (560-636), défini en 653 par le concile de Tolède comme "la gloire de l'Église catholique": L'enseignement de saint Isidore de Séville sur les relations entre vie active et vie contemplative.- Un saint pour internet: Saint Isidore de Séville - portail des jeunes de l'Eglise catholiqueMémoire de saint Isidore, évêque et docteur de l'Église. Disciple de son frère saint Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup d'ouvrages d'érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l'observance de la discipline ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636.
  • Saint François de Paule - Ermite, fondateur de l’ordre des Minimes (+ 1507)

    2 avril, par contact@nominis.cef.fr
    Confesseur. Considéré par ses parents comme l'enfant d'un miracle accompli par le Poverello, saint François d'Assise, il en reçut le prénom. François Martotelli est né dans le villa de Paola en Calabre d'où son nom. Tout jeune, il entre chez les Cordeliers (une branche de la famille franciscaine). Il s'y distingue bien vite par des grâces exceptionnelles, comme de se retrouver en deux endroits en même temps. Après un pèlerinage, il se retire dans une grotte à quelque distance du couvent. D'autres solitaires le rejoignent : ils deviendront en 1460, l'Ordre des Minimes, religieux voués à l'humilité superlative. François continue bonnement ses humbles excentricités: on dit qu'il traversa le détroit de Messine en marchant sur la mer. Sur injonction du Pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI. Après le décès du monarque, le fondateur va rester un quart de siècle à la cour de France. Affectueusement surnommé "le bonhomme" par le peuple qui le vénère, ce simple frère-laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois.Illustration: Saint François de Paule, portrait de 1507 par Jean Bourdichon (1457-1521)- à lire: « Moi qui suis le plus petit de tous les saints », François de Paule et les minimesLe 2 avril 2007, a été fêté le 500ème anniversaire de la mort de Saint François de Paule (27 mars 1416 - 2 avril 1507).Dans notre diocèse, le culte auprès de ce grand saint a été considérable, à Bormes-les-Mimosas et à Fréjus bien sûr mais aussi à Toulon (église Saint-François-de-Paule) et en d'autres lieux où des couvents de Minimes furent fondés... (Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)Mémoire de saint François de Paule, ermite. Fondateur de l'Ordre des Minimes en Calabre, il prescrivit à ses disciples de vivre d'aumônes, de n'avoir rien en propre, de ne pas toucher d'argent et de ne manger que des aliments permis pendant le carême. Appelé en France par le roi Louis XI, qu'il assista à ses derniers moments, il mourut en 1507, à Plessis-lès-Tours, illustre par l'austérité de sa vie.

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