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(c) Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones - 2015
Articles
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Première lecture : « Il attendait la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte » (He 11, 1-2.8-19)
28 janvierLecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
la foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens,
c’est à cause de leur foi.Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise,
comme en terre étrangère ;
il vivait sous la tente,
ainsi qu’Isaac et Jacob,
héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations,
la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses,
qu’ils sont tous morts ;
mais ils l’avaient vue et saluée de loin,
affirmant que, sur la terre,
ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement
qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée,
ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure,
celle des cieux.
Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu,
puisqu’il leur a préparé une ville.Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que Dieu est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.– Parole du Seigneur.
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Cantique (Lc 1, 69-70, 71-72, 73-75)
28 janvierRefrain psalmique : (cf. Lc 1, 68)
Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
car il a visité son peuple.Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
comme il l’avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :salut qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu’il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours. -
Évangile : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)
28 janvierAcclamation : (Jn 3, 16)
Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »– Acclamons la Parole de Dieu.
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Première lecture : « Vous avez soutenu le dur combat. Ne perdez pas votre assurance » (He 10, 32-39)
27 janvierLecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
souvenez-vous de ces premiers jours
où vous veniez de recevoir la lumière du Christ :
vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances,
tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades,
tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi.
En effet, vous avez montré de la compassion
à ceux qui étaient en prison ;
vous avez accepté avec joie
qu’on vous arrache vos biens,
car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent.
Ne perdez pas votre assurance ;
grâce à elle, vous serez largement récompensés.
Car l’endurance vous est nécessaire
pour accomplir la volonté de Dieu
et obtenir ainsi la réalisation des promesses.
En effet, encore un peu, très peu de temps,
et celui qui doit venir arrivera,
il ne tardera pas.
Celui qui est juste à mes yeux par la foi vivra ;
mais s’il abandonne,
je ne trouve plus mon bonheur en lui.
Or nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent
et vont à leur perte,
mais de ceux qui ont la foi
et sauvegardent leur âme.– Parole du Seigneur.
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Psaume (36 (37), 3-4, 5-6, 23-24, 39-40ac)
27 janvierRefrain psalmique : (cf. 36, 39a)
Le salut des justes vient du Seigneur.
Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.Quand le Seigneur conduit les pas de l’homme,
ils sont fermes et sa marche lui plaît.
S’il trébuche, il ne tombe pas
car le Seigneur le soutient de sa main.Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.